Cyclisme - les coureurs italiens


 

 

Seuls figurent ci-dessous les grands champions Gino Bartali et Fausto Coppi ainsi que quelques coureurs emblématiques de l'après-guerre (vainqueurs ou pas du Giro)


 

Les coureurs italiens vainqueurs du Giro font l'objet d'une page à part.

 

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Angelo-Fausto Coppi, dit Fausto Coppi, né le 15 septembre 1919 à Castellania dans le Piémont et mort le 2 janvier 1960 à Tortone, est un cycliste italien. Professionnel de 1940 à 1959, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs de l'histoire du cyclisme, ce qui lui vaut le surnom de « campionissimo ». Premier coureur à réaliser le doublé Tour d'Italie-Tour de France en 1949 (exploit réédité en 1952), il remporte notamment cinq Tours d'Italie, deux Tours de France, cinq Tours de Lombardie, trois Milan-San Remo, un Paris-Roubaix, une Flèche wallonne, quatre Championnats d'Italie sur route et trois championnats du monde : un sur route et deux en poursuite.

Il détient également le record de l'heure de 1942 à 1956. Sa carrière a été marquée par sa rivalité avec Gino Bartali. Coureur complet, son palmarès compte des victoires majeures dans différents types de compétition, sur route et sur piste. Il a acquis nombre de victoires au bout de longues échappées solitaires.

 

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Gino Bartali, né le 18 juillet 1914 à Ponte a Ema, près de Florence en Toscane, et mort le 5 mai 2000 dans la même ville, est un coureur cycliste italien.

Professionnel de 1935 à 1954, il est considéré comme l'un des meilleurs coureurs de tous les temps. Excellent grimpeur, mais aussi capable de s'imposer au sprint, il remporte notamment trois Tours d'Italie, en 1936, 1937 et 1946, ainsi que deux Tours de France à dix ans d'intervalle, une performance jamais égalée, en 1938 et 1948, rejoignant alors Ottavio Bottechia, seul Italien à avoir remporté le Tour (en 1924 et en 1925) jusqu'alors.

Il s'est adjugé sept fois le titre de meilleur grimpeur dans le Tour d'Italie et deux fois sur le Tour de France. Il compte également quatre victoires sur Milan-San Remo et trois sur le Tour de Lombardie, ainsi que des succès au classement général de courses à étapes renommées comme le Tour du Pays basque, le Tour de Romandie et le Tour de Suisse à deux reprises.

Sa carrière a été marquée par sa rivalité avec Fausto Coppi, qui fut comme lui surnommé le « campionissimo ».

 

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Gastone Nencini (né le 1er mars 1930 à Barberino di Mugello, dans la province de Florence, en Toscane et mort le 1er février 1980 à Florence) était un coureur cycliste italien, dont la carrière professionnelle, commencée en 1953 se termina en 1965. Il remporta 23 victoires, dont 2 majeures.

Gastone Nencini remporte le Tour d'Italie en 1957 puis le Tour de France en 1960 bénéficiant, il est vrai, de la chute dans le ravin du col de Perjuret du favori Roger Rivière. Il gagne le Grand Prix de la montagne sur le Giro en 1955 et sur le Tour en 1957.

Il a participé à cinq reprises au Tour de France. Il y remporté 4 victoires d'étapes : dans le Tour 1956, la 22e étape de Montluçon à Paris, puis dans le Tour 1957, la 10e étape de Thonon-les-Bains à Briançon et la 18e étape de Saint-Gaudens à Pau et pour finir dans le Tour 1958 dans la 19e étape entre Carpentras et Gap.

Il est le seul coureur à avoir terminé les trois Tours la même année - 1957 - en s'imposant dans l'un d'entre eux, le Giro.

 

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Felice Gimondi est un ancien coureur cycliste italien né le 29 septembre 1942 à Sedrina, près de Bergame, et décédé accidentellement le 16 août 2019.

 

Il fut professionnel de 1965 à 1979. Il a gagné le Tour de France 1965, dès sa première saison chez les professionnels.

 

Felice Gimondi était un grand tacticien, toujours à l'affût du bon moment pour attaquer. Cette qualité lui permit de remporter de nombreux succès, sur des terrains très variés, bien qu'une grande partie de sa carrière se fût déroulée sous l'ère du « cannibale » Eddy Merckx.

 

Cycliste complet, endurant, bon rouleur et excellent en montagne, d'une grande correction sur le vélo et en dehors, Gimondi est sans aucun doute le champion ayant le plus souffert de la domination écrasante du coureur belge, terminant second derrière lui lors du Tour de France 1972, des Tour d'Italie 1970 et 1973, des Championnats du monde sur route 1971, ou encore du Tour des Flandres 1969 et de Milan-San Remo 1971.

 

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Vincenzo Nibali, né le 14 novembre 1984 à Messine (Sicile), est un coureur cycliste italien. Professionnel depuis 2005, il est membre de l'équipe Bahrain-Merida. Il a notamment remporté le Tour d'Espagne 2010, le Tour d'Italie en 2013 et 2016 ainsi que le Tour de France 2014, devenant ainsi le sixième coureur à compter les trois grands tours à son palmarès.

 

Sur ces courses, il a également terminé sur le podium des Tours d'Italie 2010 (troisième), 2011 (deuxième), 2017 (troisième) et  2019 (deuxième), des Tours d'Espagne 2013 (deuxième) et Tour d'Espagne 2017 (deuxième) et du Tour de France 2012 (troisième).

 

Il a également obtenu des résultats sur les monuments du cyclisme avec des victoires à Milan-San Remo en 2018 et au Tour de Lombardie qu'il gagne en 2015 et en 2017 ainsi qu'un podium à Liège-Bastogne-Liège. Il a ainsi remporté un Grand Tour ou un monument chaque année entre 2013 et 2018. Il a aussi été sacré deux fois champion d'Italie en 2014 et 2015. 

 

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Claudio Chiappucci, né le 28 février 1963 à Uboldo en  Lombardie, est un ancien coureur cycliste italien. Professionnel de 1985 à 1999, il a remporté les classiques Milan-San Remo en 1991 et la Classique de Saint-Sébastien en 1993. Il s'est classé deux fois deuxième du Tour d'Italie, en 1991 et 1992, et du Tour de France, en 1990 et 1992.

 

Coureur atypique, Claudio Chiappucci a eu une multitude de surnoms, mais lors d'un Clásico RCN, certains journalistes colombiens le surnommèrent El Diablo. De tous les sobriquets qu'on lui avait attribué, le coureur italien préféra ce dernier, allant jusqu'à peindre un diable sur son casque.

 

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Gianni Bugno, né le 14 février 1964 à Brugg, en Suisse, est un coureur cycliste sur route italien. Professionnel de 1985 à 1998, il a été champion du monde sur route en 1991 et 1992, et vainqueur du Tour d'Italie 1990.

 

 

En 2002, Gianni Bugno fait partie des 44 coureurs retenus dans le « Hall of Fame » de l'Union cycliste internationale

 

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Giuseppe Saronni (né le 22 septembre 1957 à Novare, dans le Piémont) est un coureur cycliste italien. 

Né à Novare, dans le Piémont, Saronni est passé professionnel en 1977 et remporta 193 victoires. En Italie, Saronni fut opposé dans une farouche rivalité à Francesco Moser. 

Il remporta deux Tour d'Italie en 1979 et 1983, en terminant également deuxième en 1986 et troisième en 1981. Au total il y gagna 24 étapes, gagnant par quatre fois le classement par points du Tour d'Italie en 1979, 1980, 1981 et 1983.

Pour les autres courses par étapes, il remporta notamment Tirreno-Adriatico par deux fois en 1978 et 1982, le Grand Prix du Midi libre en 1979, le Tour de Romandie cette même année et le Tour de Suisse en 1982. Il ne participa qu'une seule fois au Tour de France, en 1987, qu'il abandonna.

Il devint champion du monde en 1982  à Goodwood en Angleterre, devant l'Américain Greg LeMond. 

Il remporta le Championnat de Zurich en 1979, la Flèche wallonne en 1980, le Tour de Lombardie en 1982 et Milan-San Remo en 1983, après qu'il eut terminé trois fois deuxième de cette course en 1978, 1979 et 1980.

 

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Marco Pantani (né le 13 janvier 1970 à Cesena, dans la province de Forli-Cézène en Emilie-Romagne - mort le 14 février 2004 à Rimini) était un coureur cycliste italien, qui fut l'un des meilleurs grimpeurs de l'histoire du cyclisme sur route.

Avec un 1m 72 pour 57 kg, Marco Pantani était doté d'un gabarit de pur grimpeur. Il est considéré comme l'un des plus grands grimpeurs de l'histoire, au même titre que Charly Gaul (avec qui il entretenait des liens privilégié), Federico Bahamontes ou Lucien Van Impe. Comme ces trois coureurs, Pantani possédait une classe exceptionnelle qui lui permettait de s'envoler dans les grands cols. Sa carrière atteint son apogée en 1998, lorsqu'il remporte successivement le Tour d'Italie et le Tour de France. Il est le septième coureur de l'histoire à réaliser ce doublé, qui lui valut le Vélo d'Or. Son style offensif, ainsi que ses excès, sont à l'origine de son surnom d'El Pirata (le "pirate" en italien). Il cultiva ce surnom à travers son look : oreille percée, tatouage, bandana, etc. Il était également surnommé Elefantino, en raison de ses oreilles décollées. 

En 1999 il est exclu du tour d'Italie à la veille de l'arrivée, alors qu'il dominait l'épreuve de manière spectaculaire dans la montagne, suite à un contrôle sanguin montrant un taux d'hématocrite supérieur à la limite autorisée de 50%, et contraint à deux semaines d'arrêt. Il est alors très atteint moralement, notamment par le regard des médias sur lui. 

Cet épisode précipita la fin de sa carrière. Il est décédé d'une overdose de cocaïne en 2004.

 

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Mario Cipollini est un coureur cycliste italien né le 23 mars 1967 à Lucques (Toscane). Spécialiste des sprints, il se distingue en remportant des étapes sur les trois grands tours, et détient notamment le record de victoires d'étapes sur le Tour d'Italie (42). Il remporte également plusieurs courses d'un jour prestigieuses, en particulier Milan-San Remo, Gand-Wevelgem à trois reprises, et le championnat du monde en 2002.

Le 26 avril 2005, à 38 ans, il annonce son départ à la retraite treize jours avant le coup d'envoi du Tour d'Italie 2005, après 17 saisons professionnelles et fort de 189 victoires. Il est invité par les organisateurs de la course à faire ses adieux en courant le prologue cinq minutes avant les concurrents officiels 

Mario Cipollini se fit remarquer à plusieurs reprises pour ses tenues extravagantes, au cours ou en marge des courses. Il apparut ainsi vêtu de combinaisons reproduisant la musculature humaine, zébrées, tigrées ou inspirées du film Tron. Hors course, lui et son équipe se déguisèrent en Romains lors d'une journée de repos du Tour de France 1999 pour célébrer la naissance de Jules César et la quatrième victoire d'étape consécutive de Cipollini. Il arbora également une tenue entièrement jaune, et non le seul maillot, ainsi qu'un vélo assorti pour l'occasion, alors qu'il était en tête du classement général du Tour de France. Cette pratique, qui offre une visibilité médiatique supplémentaire tant pour les équipes que pour les organisateurs, est à présent largement répandue et tolérée. Cipollini fut toutefois condamné à plusieurs reprises à des amendes et tenu à l'écart du Tour de France de 2000 à 2003 pour ces frasques. La combinaison "à muscles" permit de lever 100 millions de lires, soit environ 80 000 euros, pour une œuvre de bienfaisance, ce qui représentait 100 fois le montant de l'amende infligée.

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Francesco Moser (né le 19 juin 1951 à Giovo dans la province autonome de Trente dans le Trentin-Haut-Adige) est un ancien coureur cycliste italien, qui compte 250 victoires professionnelles à son palmarès, de 1973 à 1988 : Giro, championnat du monde, 3 championnats d'Italie, Milan San Remo, 3 Paris-Toubaix, 2 Lombardie, 2 Tirreno-Adriatico, Gand-Wevelgem, Flèche Wallonne, Paris-Tour ... pour les principales !!!

Sur piste, il a battu 7 fois le record de l'heure, fut champion du monde de poursuite et plusieurs fois champion d'italie sur la même épreuve !!!

Ancien adepte de l'autotransfusion sanguine (qu'il reconnaît ouvertement en 1999), il préside l'association internationale des coureurs cyclistes (Cyclistes professionnels associés ou CPA) de 1999 à 2007. Sur le sujet du dopage, il déclare en août 2006 : « Le dopage libre dans le sport professionnel ? Ce serait peut-être mieux. Il faudrait trouver un moyen de mettre tous les sportifs sur le même plan. Si l'on ne réussit pas à garantir un principe d'équité entre tous les sports, alors la solution pourrait être la suivante : libéralisons le dopage »

 

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Maurizio Fondriest (né le 15 janvier 1965 à Cles, dans le Trentin-Haut-Adige) est un coureur cycliste italien des années 1980-1990. 

En 1988, durant sa deuxième année professionnelle, il devient champion du monde sur route à Renaix, à l'issue d'un sprint dans la montée du Kruisberg durant lequel Claude Criquielion chute.

Il rejoint l'équipe néerlandaise Panasonic (1991 et 1992) où la réussite lui fait défaut bien qu'il remporte le classement de la Coupe du monde, en 1991 (sans victoire).

En 1993, il est recruté par la Lampre. En sept mois, il bâtit l'essentiel de son palmarès : Tirreno-Adriatico, Milan-San Remo, Flèche wallonne, Grand Prix du Midi libre, Grand Prix de Zurich, Coupe du monde ... 25 victoires, soit plus que ce qu'il avait récolté jusqu'ici et quasiment la moitié de tous ses succès professionnels. Année 1993 marquée par sa relation avec le très controversé médecin italien Francesco Conconi. Fondriest est contrôlé positif à une substance inconnue lors de la Wincanton Classic qu'il termine troisième. Au cours du procès de Conconi, le Corriere della Sera rapporte que le médecin a usé de son influence auprès des autorités sportives pour empêcher Fondriest d'être disqualifié. Il figure dans un fichier intitulé "dblab", trouvé sur un ordinateur saisi chez Conconi. Le fichier contient les noms de nombreux sportifs, avec des détails sur leurs niveaux de ferrétine et d'hématocrite enregistrés en 1993, certains dangereusement élevés !!!

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Moreno Argentin, né le 17 décembre 1960 à San Donà di Piave est un coureur cycliste italien, professionnel de 1980 à 1994.

Il compte 86 victoires professionnelles. Surnommé « Il Maestro » pour sa maîtrise de la course, Moreno Argentin se classe troisième du Milan-San Remo 1982 à 21 ans puis deux ans plus tard troisième du Tour d'Italie.

Il est le plus titré sur les classiques ardennaises après Eddy Merckx avec quatre victoires à Liège-Bastogne-Liège et trois à la Flèche wallonne. Champion du monde en 1986 devant Charly Mottet.

Il gagne également le Tour de Lombardie et le Tour des Flandres. Fidèle à la Gewiss malgré un intermède chez Ariostea, il remporte trois étapes du Tour de France dont un contre-la-montre par équipe.

En 1994, il est membre de la controversée équipe Gewiss qui enchaîne les succès prestigieux. Il remporte une troisième fois la Flèche wallonne, le podium est 100 % Gewiss : Argentin devance Giorgio Furlan et Evgueni Berzin. Cette performance est considérée comme le sommet du dopage lors des années EPO7,8. En effet, les trois coureurs sont partis ensemble à 72 kilomètres de l'arrivée, lors de l'ascension du Mur de Huy pour ne plus jamais être rejoints. 

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Vittorio Adorni (né le 14 novembre 1937 à Parme en Émilie-Romagne et mort dans la même ville le 24 décembre 20221) est un coureur cycliste italien, professionnel de 1961 à 1970.

 

Honnête routier, Vittorio Adorni était avant tout un bon équipier, un précieux second avant de devenir un champion à part entière. Deuxième du Giro en 1963, deuxième du Championnat du monde en 1964, il parvient néanmoins à remporter le Giro en 1965.

Lors de l'année 1968, il est convaincu de dopage : contrôlé positif aux amphétamines lors du Tour de Sardaigne, il est exclu et suspendu un mois et lors du Giro, il fraude au contrôle antidopage.

En 1968, il se classe deuxième du Giro derrière son leader, le Belge Eddy Merckx. Celui-ci saura, le moment venu, s'en souvenir pour remercier son fidèle équipier lors du championnat du monde. Parti seul à 93 kilomètres de l’arrivée, Vittorio Adorni bénéficiera de la neutralité bienveillante d’Eddy Merckx, et remportera le titre avec près de 10 minutes. Son jour de gloire !!!

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Franco Bitossi, né le 1er septembre 1940 à Camaioni di Carmignano, dans la province de Prato en Toscane, est un coureur cycliste italien, certainement l'un des plus grands cyclistes de son pays avec 171 victoires remportées au cours de sa carrière professionnelle entre 1961 et 1978.

Il compte notamment à son palmarès deux Tours de Lombardie, Tirreno-Adriatico, le Tour de Suisse et le Tour de Catalogne.

Très régulier, Franco Bitossi était connu également comme « cœur fou » à cause d'une arythmie cardiaque qui l'obligeait à s'arrêter en course. Sa combativité l'a rendu populaire et il est devenu un des champions qui ont rendu le cyclisme si populaire en Italie.

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Riccardo Riccò (né le 1er septembre 1983 à Sassuolo, dans la province de Modène en Émilie-Romagne) est un coureur cycliste italien, professionnel entre 2006 et février 2011. Il est surnommé le « Cobra ».

Durant sa carrière, il a été au centre de plusieurs affaires de dopage. Il est expulsé du Tour de France 2008, après un contrôle positif à l'EPO.

Fin 2010, il revient à la compétition, mais en février 2011 il est licencié par son équipe Vacansoleil-DCM, après être tombé malade à la suite d'une auto-transfusion. Le 19 avril 2012, le tribunal antidopage italien le reconnaît coupable de s'être fait une auto-transfusion sanguine et le suspend de toutes compétitions pour 12 ans. Ceci ne l'empêche pas de s'aligner au départ de la course italienne "Gran Fondo San Marino". Il faudra l'intervention d'un motard de la police pour lui faire mettre pied à terre alors qu'il se mêlait au groupe de tête.

Incorrigible, en avril 2014, il se fait pincer en possession d’EPO et de testostérone. Et en juillet 2015, il est à nouveau soupçonné dans une affaire de trafic de produits dopants.

 

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