Le Tour de France - les vainqueurs

La course a eu lieu chaque année depuis sa première édition en 1903, excepté lors des deux guerres mondiales - de 1915 à 1919 et de 1940 à 1946.  


Les vainqueurs Français

Depuis 1903, 21 coureurs français ont remporté 35 Tours de France. La dernière victoire de Bernard Hinault date quand même de 1985 .......... cela commence à faire long !!!

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Les vainqueurs par ordre chronologique


Les vainqueurs Français


Laurent Fignon, né le 12 août 1960 dans le 18e arrondissement de Paris et mort le 31 août 2010 dans le 13e arrondissement de cette même ville, est un cycliste français. Professionnel de 1982 à 1993, il remporte notamment deux Tours de France, en 1983 et 1984, le Tour d'Italie 1989, ainsi que les classiques la Flèche wallonne en 1986 et Milan-San Remo en 1988 et 1989. Il est aussi vainqueur des championnats de France sur route en 1984 et termine l'année 1989 à la première place du classement mondial FICP.

Fignon est aussi surtout connu du grand public pour avoir perdu le Tour de France 1989 pour huit secondes face à l'Américain Greg LeMond, après un duel épique. Porteur du maillot jaune, il est battu lors de l'ultime étape de l'épreuve, un contre-la-montre individuel arrivant sur les Champs-Élysées. 

 

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Bernard Hinaultné le 14 novembre 1954 à Yffiniac est un coureur cycliste français.

Il est le troisième coureur à avoir remporté à cinq reprises le Tour de France (1978, 1979, 1981, 1982, 1985) après Jacques Anquetil et Eddy Merckx. En huit participations, il y gagne 28 étapes. Il compte également à son palmarès un titre de champion du monde sur route, trois Tours d'Italie et deux Tours d'Espagne. Surnommé le Blaireau, il a dominé le sport cycliste entre 1978 et 1986, remportant 216 victoires dont 144 hors critériums.

 

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Bernard Thévenet, (surnommé « Nanard »), né le 10 janvier 1948 à Saint-Julien-de-Civry (au lieu-dit Le Guidon) en Saône-et-Loire, est un coureur cycliste français des années 1970. Il a notamment remporté le Tour de France à deux reprises en 1975 devant Eddy Merckx et en 1977.

Professionnel de 1970 à 1981, il a fait toute sa carrière au sein de l'équipe Peugeot, sauf ses deux dernières saisons (en 1980 dans l'équipe espagnole Teka et en 1981 dans l'équipe Puch-Wolber). Il devient ensuite directeur sportif, sélectionneur de l'équipe de France de cyclisme sur route, puis consultant pour le groupe France Télévisions, enfin organisateur de courses cyclistes dans l'Isère.

Excellent grimpeur, il reste dans l'histoire du cyclisme comme le « tombeur » d'Eddy Merckx lors de l'étape de Pra Loup du Tour 1975 qui vit pour la première fois fléchir le « Cannibale » après l'agression (un coup de poing dans le foie) que reçut ce dernier d'un spectateur lors de l'étape menant au Puy de Dôme. Il remporte une seconde fois le Tour de France en 1977 pour 48 secondes seulement devant Hennie Kuiper.

Parmi ses plus grands succès, on peut citer leCritérium du Dauphiné libéré en 1975 et 1976, le titre national en 1973 après une longue échappée en solitaire ou le Tour de Romandie en 1972. Bernard Thévenet a reconnu avoir pris de la cortisone à la fin de sa carrière lors d'une interview, en 1978.

 

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Roger Pingeon, né le 28 août 1940 à Hauteville-Lompnes (Ain) dans la région du Bugey et mort le 19 mars 2017 (à 76 ans) à Beaupont (Ain), est un coureur cycliste français.

À la suite d'une carrière en indépendant qui le vit remporter la Polymultipliée lyonnaise (épreuve pourtant ouverte aux professionnels) en 1964, il entame tardivement une carrière professionnelle en 1965 qu'il achève en 1974. Comptant plus d'une trentaine de victoires professionnelles, il a en particulier remporté deux Grands Tours, le Tour de France 1967 et le Tour d'Espagne 1969. Il s'est également classé second du Tour de France 1969, battu par Eddy Merckx.

Après sa carrière cycliste, il a longtemps été consultant sportif à la Télévision suisse romande de 1979 à 1998, en général associé au journaliste Bertrand Duboux. 

 

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Lucien Aimar, né le 28 avril 1941 à Hyères dans le Var, est un coureur cycliste français.

Après avoir terminé à la 2e place du Tour de France de l'Avenir, à 42 secondes de l'Italien Felice Gimondi (alors qu'il avait été pénalisé d'une minute infligée à la suite d'une altercation avec un coureur belge) il passe professionnel en 1965 dans l'équipe Ford-Gitane au sein de laquelle courait Jacques Anquetil. 

Lors du Tour de France 1966, Lucien Aimar va intelligemment profiter de la rivalité qui oppose Jacques Anquetil à Raymond Poulidor, alors au faîte de leur antagonisme. Les deux favoris de l'épreuve se sabordent dans les Pyrénées en concédant 7 minutes à un groupe d'une vingtaine d'hommes. Son directeur sportif, Raphaël Geminiani, incite Lucien Aimar, à prendre sa chance. Entre Briançon et Turin, lors de la dix-septième étape, Raymond Poulidor passe à l'offensive, Jacques Anquetil, mué en équipier, permet à Lucien Aimar de revenir ; celui-ci contre-attaque immédiatement, prend 2 minutes à ses adversaires les plus dangereux et endosse le maillot jaune qu'il conservera jusqu'à l'arrivée.

Toujours en 1966, Lucien Aimar n'apportera pas une aide semblable à Anquetil lors du Championnat du monde, sur le Nürburgring. Il favorise le retour de Rudi Altig sur une échappée dans laquelle se trouvent Anquetil et Poulidor. Le champion allemand devance au sprint les deux Français pour se parer du maillot arc-en-ciel.

Champion de France sur route en 1968, Lucien Aimar met un terme à sa carrière en 1973.

 

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Jacques Anquetil est un coureur cycliste français, né à Mont-Saint-Aignan (Seine-Inférieure, aujourd'hui Seine-Maritime) le 8 janvier 1934 et mort d'un cancer de l'estomac le 18 novembre 1987 à Rouen (Seine-Maritime). Surnommé « Maître Jacques », il est notamment le premier coureur cycliste à avoir été quintuple vainqueur du Tour de France (1957, 1961, 1962, 1963, 1964), et l'auteur du doublé Dauphiné libéré-Bordeaux-Paris en 1965. 

Il a également remporté cinq Paris-Nice et construit ses nombreux succès dans les courses par étapes, grâce à ses qualités de rouleur lors des contre-la-montre et à ses tactiques de course. Il détient le record du nombre de podiums dans les trois grands Tours : treize.

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Roger Walkowiak, né le 2 mars 1927 à Montluçon et mort le 6 février 2017 près de Vichy, est un coureur cycliste français, d'origine Polonaise.

Il fut professionnel de 1950 à 1960 après avoir été tourneur en usine, activité qu'il reprendra à l'issue de sa carrière professionnelle.

Il a remporté le Tour de France 1956, à la surprise d'une partie des observateurs. Cette victoire est à l'origine de l'expression « Tour à la Walkowiak » pour désigner une victoire née de circonstances de course inattendues. Toutefois, cette façon d'envisager sa victoire dans le Tour 1956 n'est pas partagée par une partie des spécialistes de la course cycliste, qui considère au contraire que Walkowiak est « allé chercher » sa victoire et à ce titre, la mérite pleinement. Sa carrière professionnelle compte également 2 victoires d'étapes sur le Tour d'Espagne, une place de second à Paris-Côte d'Azur 1953 et au Critérium du Dauphiné libéré 1955 et de nombreuses places d'honneur comme à Milan-San Remo 1953.

Une cyclosportive à son nom est organisée chaque jeudi de l'Ascension, chez lui à Cusset.

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Louison Bobet, Louis Bobet à l’état civil, est un coureur cycliste français né le 12 mars 1925 à Saint-Méen-le-Grand (Ille-et-Vilaine) et décédé le 13 mars 1983 à Biarritz.

Surnommé « Le Boulanger de Saint-Méen », il a remporté trois fois le Tour de France entre 1953 et 1955, égalant alors le record du Belge Philippe Thys lauréat en 1913, 1914 et 1920.

Il a été aussi champion du monde sur route en 1954 et vainqueur de Paris-Roubaix en 1956.

 

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Jean Robic, né le 10 juin 1921 à Condé-lès-Vouziers dans les Ardennes et mort dans un accident de la route, le 6 octobre 1980 à Claye-Souilly en Seine-et-Marne, est un coureur cycliste français.

Professionnel de 1943 à 1961, il a notamment remporté le premier Tour de France de l'après-guerre en 1947, exploit accompli sans jamais porter le maillot jaune au cours de l'épreuve. Jusqu'au terme de sa carrière en 1959, à trente-huit ans, il remporte six étapes, et porte une journée le maillot jaune lors du tour de 1953.

Il a également remporté le premier championnat du monde de cyclo-cross, en 1950. Auparavant, il avait gagné en 1947 le critérium international de cyclo-cross, à l'époque championnat du monde officieux. À son palmarès figurent également un titre de champion de France de cyclo-cross et une Poly-multipliée.

Très bon rouleur et excellent grimpeur, il s'avère moins à l'aise dans les épreuves contre-la-montre et les descentes de col, sans doute en raison de sa corpulence relativement chétive. Il a été l'un des coureurs français les plus populaires de l'après-guerre et est parfois considéré comme l'incarnation de « l'anti-Bobet ».

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Henri Fernand Lapébie dit Roger Lapébie, né le 16 janvier 1911 à Bayonne et mort le 11 octobre 1996 à Pessac, est un coureur cycliste français.

Coureur complet, rouleur efficace, excellent descendeur et doté d'une bonne pointe de vitesse, il remporte le Tour de France 1937, le premier disputé avec dérailleur. Cette victoire est marquée par deux coups de théâtre : l'abandon sur chute du maillot jaune italien Gino Bartali dans les Alpes, et le retrait de l'ensemble de l'équipe belge à Bordeaux, après la pénalité de 15 secondes infligée à son leader Sylvère Maes et principal concurrent du Français pour la victoire finale.

Il remporte au total neuf victoires d'étapes lors de ses différentes participations à la Grande Boucle.

Il compte à son palmarès un titre de champion de France en 1933, deux succès sur le Critérium national et le classement général de Paris-Nice en 1937. En 1934, il franchit la ligne d'arrivée de Paris-Roubaix en première position, avant d'être disqualifié pour un changement de vélo non autorisé.

Grièvement blessé au genou lors d'une chute à l'arrivée de la classique Bordeaux-Paris en 1939, il met un terme à sa carrière professionnelle.

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Georges Speicher, né le 8 juin 1907 dans le 20e arrondissement de Paris et mort le 24 janvier 1978 à Maisons-Laffitte, est un coureur cycliste français.

En 1933, il remporte le Tour de France 1933, et le championnat du monde sur route à l'autodrome de Linas-Montlhéry.Il doit à ce succès le surnom de « roi de Montlhéry ». Il devient le premier Français champion du monde sur route professionnel et le premier coureur à réaliser la même année le doublé Tour de France et championnat du monde.

Il a été trois fois champion de France sur route.

En 1936, bien qu'ayant été devancé au sprint par Romain Maes, les juges de la course le déclare vainqueur de ce Paris-Roubaix.

 

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Antoine dit Antonin Magne, né le 16 février 1904 à Ytrac (Cantal) et mort le 8 septembre 1983 à Arcachon, est un coureur cycliste français. Il a notamment remporté le Tour de France en 1931 et 1934 et le championnat du monde sur route en 1936.

Le journaliste Jacques Augendre le présente également comme « un modèle de méthode, d'application et de conscience professionnelle », un coureur doté de « qualités foncières » auxquelles il ajoutait « un courage exemplaire ». Son côté travailleur et méticuleux lui vaut d'être surnommé Tonin le sage, Tonin le taciturne ou encore Tonin la méthode. 

 

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André Leducq, né le 27 février 1904 à Saint-Ouen, dans le département de la Seine, et mort le 18 juin 1980 à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, est un coureur cycliste français. Professionnel de 1926 à 1938, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs français de l'histoire du cyclisme. Coureur complet et véloce, il se montre particulièrement redoutable lors des arrivées au sprint. Surnommé « le joyeux Dédé », ou encore « Dédé gueule d'amour et muscles d'acier ».

Double vainqueur du Tour de France en 1930 et 1932, il remporte 25 victoires d'étape sur l'épreuveIl remporte Paris-Roubaix en 1928, et le championnat du monde sur route amateurs en 1924. Il est double champion de France sur route chez les amateurs. 

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Jean-Henri-Auguste Pélissier, dit Henri Pélissier, né le 22 janvier 1889 à Paris et mort le 1er mai 1935 à Dampierre, est un cycliste français.

Professionnel de 1911 à 1928, il est considéré comme l'un des meilleurs cyclistes français de la première moitié du xxe siècle.

Vainqueur du Tour de France 1923, il s'est également classé deuxième de l'épreuve en 1914 et y a gagné 10 étapes.

Il remporte notamment 2 Paris-Roubaix, 3 Tour de Lombardie, 1 Milan-San Remo, 1 Bordeaux-Paris, 1 Paris-Tours ou encore 1 Paris-Bruxelles. Il obtient également un titre de champion de France en 1919.

Champion hors-norme, irascible, orgueilleux et susceptible, Henri Pélissier jouit d'une immense popularité auprès du public mais s'attire également des ennemis dans le monde du cyclisme, au premier rang desquels se trouve Henri Desgrange.

Les frères Henri et Francis Pélissier marquent également l'histoire du Tour en 1924. Leurs propos recueillis par le célèbre journaliste Albert Londres donnent naissance à la légende des « forçats de la route ». Ils y dénoncent l'autoritarisme de Henri Desgrange, le manque de considération et de respect envers l'intégrité physique des coureurs et mettent au jour les pratiques dopantes qui courent alors dans le peloton.

Henri Pélissier meurt en 1935 après une dispute conjugale. Il est abattu par sa compagne, Camille Tharault, qui souhaite protéger sa jeune sœur, balafrée au visage par le couteau dont Henri s'est servi pour la punir d'une réflexion qui l'avait rendu furieux.

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Cyprien Gustave Garrigou, dit Gustave Garrigou, né le 24 septembre 1884 à Jaoul, dans la commune de Vabre-Tizac (Aveyron) et mort le 25 janvier 1963 à Esbly, est un coureur cycliste français, vainqueur du Tour de France en 1911.

Mécanicien puis cycliste professionnel de 1907 à 1914, il porte les couleurs de Peugeot (1907-1908), puis d’Alcyon (1909-1912) avant un retour chez Peugeot (1913-1914).

 

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Louis Octave Lapize, dit Octave Lapize, né le 24 octobre 1887 à Paris et mort le 14 juillet 1917 à Toul, est un cycliste français.

Professionnel de 1909 à 1914, il est considéré comme l'un des plus grands coureurs de sa génération et possède un riche palmarès. Vainqueur du Tour de France 1910, qui traverse pour la première fois les Pyrénées, il compte également six victoires d'étape dans l'épreuve.

Il remporte trois victoires consécutives sur Paris-Roubaix, ainsi que trois titres de champion de France, trois succès sur Paris-Bruxelles et une victoire sur Paris-Tours.

Coureur véloce et de petite taille, il est particulièrement adroit et rapide lors des arrivées au sprint et obtient la plupart de ses victoires sur les classiques. Il excelle également sur la piste, principalement dans les épreuves derrière tandem ou les courses de six jours, et remporte une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Londres en 1908.

Réformé pour le service militaire pour surdité d'une oreille, Octave Lapize s'engage néanmoins au début de la Première Guerre mondiale et devient pilote dans l'aviation. Moniteur, il forme cent-trente pilotes puis décide de partir au front. Il meurt au combat, abattu par un avion allemand au-dessus du bois de Mort-Mare, en Meurthe-et-Moselle.

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Lucien Georges Mazan, dit Lucien Petit-Breton, né le 18 octobre 1882 à Plessé  et mort le 20 décembre 1917 à Troyes est un cycliste français.

Il passe son enfance en Argentine où son père, artisan horloger-bijoutier, s'installe dans les années 1880 après une défaite électorale. Il y fait ses débuts en compétition et se fait appeler « Petit-Breton » pour cacher à sa famille ses participations aux épreuves cyclistes, une passion que son père désapprouve.

De retour en France, Lucien Petit-Breton obtient très vite des résultats probants et se constitue un palmarès très riche. Vainqueur du Tour de France en 1907 et 1908, il y compte sept victoires d'étapes.

Rouleur d'exception, il gagne le Bol d'or en 1904, une épreuve sur piste de 24 heures  et établit le record du monde de l'heure l'année suivante avec une distance de 41,110 kilomètres. Lucien Petit-Breton compte également des succès sur des classiques prestigieuses : Paris-Tours, Paris-Bruxelles, ainsi que la première édition de Milan-San Remo en 1907. Ces victoires en font l'un des coureurs les plus titrés d'avant-guerre. Observateur averti de son sport, il signe plusieurs chroniques dans l'hebdomadaire La Vie au grand air pour lequel il couvre notamment le Tour de France.

Affecté au 20e escadron du Train lors de la Première Guerre mondiale, il est percuté par un chauffard ivre alors qu'il se rend au front et succombe à ses blessures quelques heures plus tard. Il est, avec Octave Lapize et François Faber, l'un des trois vainqueurs du Tour morts pour la France lors du premier conflit mondial.

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René Pottier, né le 6 juin 1879 à Moret-sur-Loing1 et mort le 25 janvier 1907 à Levallois-Perret, est un coureur cycliste français.

Il gagne le Tour de France 1906, au cours duquel il remporte cinq étapes.

Doté d'exceptionnelles qualités d'endurance, il s'impose notamment sur le Bol d'or, une épreuve sur piste de 24 heures, et termine à deux reprises sur le podium de Paris-Roubaix.

Lors du Tour de France 1905, il est le premier coureur à franchir le col du ballon d'Alsace (à une vitesse moyenne de 20km/h), il est considéré comme le premier « roi de la montagne » du Tour à la suite de cet exploit.

Toujours régulier, toujours sérieux, il gagnait sans manifester sa joie, silencieux, sévère et entêté. Son manque de jovialité amènent les autres coureurs à le surnommer « L'homme qui ne riait jamais ».

Sa carrière professionnelle ne dure que deux ans : alors au faîte de sa gloire, le coureur, taciturne à l’excès, décidait de mettre fin à ses jours à seulement 27 ans. En héritage, il laissait un palmarès impressionnant, une réputation d’invincibilité et un surnom, celui de « Roi de la montagne », le premier de tous, le fondateur d’une dynastie qui perdure aujourd’hui.

 

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Louis Trousselier, né le 29 juin 1881 à Paris et mort le 24 avril 1939 dans la même ville, est un cycliste français. professionnel entre 1901 et 1914.

Il a remporté le Tour de France 1905 et terminé troisième de cette épreuve l'année suivante. Au total, il remporte treize victoires d'étapes en dix participations à la Grande Boucle. 

Il obtient par ailleurs de très bons résultats sur les classiques : vainqueur de Paris-Roubaix en 1905 et de Bordeaux-Paris en 1908, il monte plusieurs fois sur le podium de ces deux épreuves, de même qu'aux championnats de France. Il termine également troisième de la course aux points des Jeux olympiques de 1900, une épreuve non reconnue par le Comité international olympique.

Engagé comme motocycliste au sein de la 5e armée lors de la Première Guerre mondiale, il met un terme à sa carrière professionnelle à l'issue du conflit.

Excellent tacticien mais grimpeur moyen, Louis Trousselier construit ses principaux succès grâce à ses qualités d'endurance. 

Le journaliste Jacques Augendre affirme que Louis Trousselier « offrait l'image d'un homme désinvolte, arrogant et flambeur », qui « contrôlait difficilement ses impulsions ». Adepte des jeux d'argent, Louis Trousselier perd la totalité de ses gains dans le Tour de France 1905 le soir même de l'arrivée à Paris, lors d'une partie de dés entre amis

Il est également décrit comme un coureur fantasque, à l'esprit joueur. Ayant toujours le mot pour rire, il lui arrive de se laisser distancer volontairement par un adversaire « pour le seul plaisir d'avoir un défi et de devoir rattraper l'échappé !!!

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Henri Jardry dit Henri Cornet, né le 4 août 1884 à Desvres et décédé le 18 mars 1941 à Prunay-le-Gillon, est un cyclistefrançais. 

Il naît le 4 août 1884 à Desvres, dans le quartier Caraquet, sous le nom de sa mère David. Son beau-père le reconnait quelques années après en lui donnant son nom Jardry.

Henri Cornet reste le plus jeune vainqueur du Tour de France. Il est en effet âgé de 19 ans, 11 mois et 20 jours quand il s'impose dans le Tour de France 1904, dans des circonstances particulières. En effet, il ne remporte pas la seconde édition de l'épreuve sur la route, mais en est déclaré vainqueur par le jury le 2 décembre 1904, les quatre premiers étant disqualifiés à la suite d'une série d'incidents qui faillirent faire disparaitre la compétition. Par la même occasion, il est déclaré vainqueur de la 3e étape : Marseille-Toulouse. 

Lors de la cinquième étape de Bordeaux à Nantes, des clous sont placés sur les routes, causant des crevaisons. L'assistance mécanique n'étant pas autorisée, Henri Cornet est obligé de terminer les 40 derniers kilomètres avec deux pneus crevés.

Cornet s'illustre ensuite dans Paris-Roubaix où il s'impose en 1906, après une troisième place en 1905 et dans Bordeaux-Paris : 3e en 1905 et 2e en 1906.

Voir la fiche coureur de mémoire du Cyclisme sur Henri Cornet en cliquant  ici


Maurice-François Garin dit Maurice Garin, né le 3 mars 1871 à Arvier, commune italienne francophone de la Vallée d'Aoste, et mort le 19 février 1957 à Lens, est un cycliste italien, naturalisé français en 1901.

A 14 ans, il quitte son village natal et part chercher du travail en France où il exerce la profession de ramoneur, ce qui lui vaut son surnom de "Petit ramoneur"

Il découvre le cyclisme en 1892 et après quelques succès chez les amateurs, il devient professionnel au début de l'année 1895. Coureur résistant, régulier et intelligent, sa première partie de carrière est marquée par plusieurs victoires : deux Paris-Roubaix, en 1897 et 1898, puis Paris-Brest-Paris et Bordeaux-Paris.

En 1903, il remporte le premier Tour de France de l'histoire devant Lucien Pothier. Vainqueur de la première étape, il conserve la première place du classement général de bout en bout, remportant également les 5e et 6e étape.

L'année suivante, dans un contexte de chauvinisme local exacerbé et d'actes de tricherie, il récidive avant d'être déclassé. La victoire dans le Tour 1904 revient alors au jeune Henri Cornet, 5e du classement général. Suspendu deux ans, Maurice Garin met un terme à sa carrière cycliste et se retire à Lens où il assure la gestion d'une station essence. 

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