Thématique Les fables de La Fontaine

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Jean de La Fontaine est un poète français né à Château-Thierry en 1621 et mort à Paris en 1695.

Sa biographie nous enseigne que, destiné au départ à faire une carrière religieuse, il abandonne cette voie et devient finalement avocat au Parlement de Paris. Il fréquente alors un cercle de jeunes poètes de la capitale : les Chevaliers de la Table Ronde. En 1652, à l'âge de 31 ans, il devient maître des Eaux et Forêts du duché de Château-Thierry. Sa vie connaît un nouveau tournant en 1658, quand il entre au service du Surintendant Fouquet. Mais ce dernier est bientôt arrêté sur ordre de Louis XIV, jaloux de sa puissance. La Fontaine souffrit de la disgrâce de son maître et reste à l'écart de la cour royale mais il fréquente les salons comme celui de Madame de La Sablière et malgré des oppositions, il est reçu à l'Académie française en 1684. Mêlé aux débats de l'époque, il se range dans le parti des Anciens dans la fameuse Querelle des Anciens et des Modernes.

En 1660, il fait paraître son Élégie aux Nymphes de Vaux, puis entre 1665 et 1674 plusieurs volumes de Contes et Nouvelles qui ne manquent pas de talent. Son oeuvre majeure reste bien sûr, ses Fables dont la composition l'occupera une bonne partie de sa vie, puisqu'elle s'étale de 1668 à sa mort. Autrement dit, sur une période de plus de 25 ans. 

Source Wikipédia


Les Fables de La Fontaine, sont trois recueils regroupant deux cent quarante trois fables allégoriques publiés par Jean de La Fontaine entre 1668 et 1694. La plupart, inspirées des fables d'Ésope, Babrius et Phèdre, mettent en scène des animaux et contiennent une morale explicite (présentée au début ou à la fin du poème) ou implicite.

L'auteur y invente un genre où le style et l'esprit plus que le propos se veulent didactiques.

Modèle du français classique, ces fables sont utilisées dès le début du xviiie siècle comme support d'enseignement par les jésuites, principal corps enseignant en France jusqu'en 1763, et par les précepteurs familiaux, puis deviennent, sous la Troisième République et jusqu'après-guerre, un incontournable de l'école primaire.

Source Wikipédia


Les portraits de Jean de la Fontaine à Chateau Thierry

La statue de Jean de la Fontaine et sa maison natale à Chateau Thierry

Le rallye Jean de la Fontaine

Les fêtes Jean de la Fontaine à Chateau Thierry


Le texte de la fable est accessible en cliquant sur son titre.

"La morale de la fable est en italique sous le titre"


Le lièvre et la tortue

"Rien ne sert de courir ; il faut partir à point"


La cigale et la fourmi

"Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant."


Le renard et la cigogne

"Trompeurs c’est pour vous que j’écris : Attendez-vous à la pareille"


Le corbeau et le renard

"Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute."

 


Le loup et l’agneau

"La raison du plus fort est toujours la meilleure"


Le coche et la mouche

"Ainsi certaines gens, faisant les empressés, S'introduisent dans les affaires : Ils font partout les nécessaires,Et, partout importuns, devraient être chassés."


 Le chêne et le roseau

 "Je plie, et ne romps pas"


Le cochet, le chat et le souriceau

"Garde-toi, tant que tu vivras, De juger des gens sur la mine"


La poule aux oeufs d'or

"L'avarice perd tout en voulant tout gagner."


Le chat, la belette et le petit lapin

"Pas de morale clairement exprimée."


Le loup, la chèvre et le chevreau

"Deux sûretés valent mieux qu'une, Et le trop en cela ne fut jamais perdu."


L'aigle et la pie

"Quoiqu'ainsi que la pie il faille dans ces lieux Porter habit de deux paroisses"


Les lapins ou Discours à M. Le Duc de la Rochefoucauld

"Le moins de gens qu'on peut à l'entour du gâteau, C'est le droit du jeu (1), c'est l'affaire.

(1) c'est la règle du jeu"


Le cerf et la vigne

"Vraie image de ceux qui profanent l'asile Qui les a conservés."


La colombe et la fourmi

"Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde : on a souvent besoin d'un plus petit que soi."


Le héron

"Ne soyons pas si diffficiles : les plus accomodants, ce sont les plus habiles. On hasarde de perdre à vouloir trop gagner. Gardez vous de rien dédaigner, surtout quand vous avez à peu près votre compte."


Le cheval et le loup

"Chacun à son métier doit toujours s'attacher"


Le renard et le bouc

"En toute chose, il faut considérer la fin"


Le coq et le renard

" Car c'est double plaisir de tromper le trompeur"


Le renard et l'écureuil

" Il ne se faut jamais moquer des misérables, Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ?"


Le renard, le singe et les animaux 

" Qu'à peu de gens convient le diadème."


Le renard et le buste 

"Belle tête, dit-il, mais de cervelle point. Combien de grands Seigneurs sont bustes en ce point."


Le fermier, le chien et le renard

Couche-toi le dernier, et vois fermer ta porte. Que si quelque affaire t'importe, Ne la fais point par procureur."


Le renard ayant la queue coupée

" Cette fable s'applique à qui conseille son prochain non par bienveillance, mais par intérêt propre"


Le renard et les raisins 

"Ruse du renard qui trouve une feinte pour masquer sa déception de ne pouvoir atteindre les raisins trop hauts :

Ils sont trop verts, dit-il, et bons pour des goujats. Fit-il pas mieux que de se plaindre ?"  


Le lion et le rat

"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"


Le coq et la perle

"Une des rares fables sans morale exprimée"


Je ne collectionne pas les capsules PALM mais celles de Courty-Bienfait et de Philippe Mignon sont tellement jolies que je n'ai pas résisté à les mettre en valeur bien que je ne les possède pas. 


Le lièvre et la tortue

"Rien ne sert de courir ; il faut partir à point"

La poule aux oeufs d'or

"L'avarice perd tout en voulant tout gagner."

Le corbeau et le renard

"Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute."

 

Le lion et le rat

"Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage"

La cigale et la fourmi

"Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant."

 Le chêne et le roseau

 "Je plie, et ne romps pas"

La laitière et le pot au lait

"Quel esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait châteaux en Espagne ?"

La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf 

"Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs. Tout petit Prince a des Ambassadeurs. Tout Marquis veut avoir des Pages."

Le renard et la cigogne

"Trompeurs c’est pour vous que j’écris : Attendez-vous à la pareille"

Le loup et l’agneau

"La raison du plus fort est toujours la meilleure"

Le rat de ville et le rat des champs

"Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre."

Le coche et la mouche

"Ainsi certaines gens, faisant les empressés, S'introduisent dans les affaires : Ils font partout les nécessaires,Et, partout importuns, devraient être chassés."

Le pot de terre et le pot de fer

"Ne nous associons qu'avecque nos égaux Ou bien il nous faudra craindre Le destin d'un de ces Pots."

Les deux pigeons

" L'absence est le plus grand des maux "

Le coq et le renard

" Car c'est double plaisir de tromper le trompeur"

La colombe et la fourmi

"Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde : on a souvent besoin d'un plus petit que soi."

Le singe et le dauphin

"De telles gens il est beaucoup, Qui prendraient Vaugirard pour Rome, Et qui, caquetants au plus dru, Parlent de tout et n'ont rien vu."

Le héron

"Ne soyons pas si diffficiles : les plus accomodants, ce sont les plus habiles. On hasarde de perdre à vouloir trop gagner. Gardez vous de rien dédaigner, surtout quand vous avez à peu près votre compte."


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