Monarques de France : Carolingiens 751 - 987

L'arrivée au pouvoir des Carolégiens

En 741, Charles Martel, maire du palais auprès des rois mérovingiens meurt. Il laisse deux fils : Carloman et Pépin. Se qualifiant de dux et princeps Francorum, duc et prince des Francs, ils vont assumer la fonction de maire du palais. En 747, Carloman décide de se retirer du jeu politique en rejoignant un monastère de Lombardie, cédant sa place à son frère.

Quatre années plus tard, Pépin, cherche à obtenir l'appui de l'Église et de l'aristocratie et en novembre 751, il dépose le roi Childéric III, puis se fait élire roi des Francs, au champ de mai à Soissons. En se faisant acclamer par une assemblée d'évêques, de nobles et de leudes (grands du royaume), Pépin devient donc le premier représentant de la dynastie carolingienne. Cette élection se passe, pour une fois, sans effusion de sang.


16 rois carolingiens ont régné pendant plus de deux siècles (751 - 987). 

Seul Carloman Ier n'a pas eu l'honneur d'être représenté sur une capsule. Encore un petit effort et la dysnatie sera complète !!!


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751 - 768 : Pépin III, dit le Bref, né en 714 à Jupille, près de Liège (Belgique), et mort le 24 septembre 768 à Saint-Denis, près de Paris, est roi des Francs de 751 à 768. Issu de la famille noble franque que l'on appellera les Pépinides, maires du palais de père en fils et véritables détenteurs du pouvoir sous les derniers Mérovingiens, il sera le premier maire du palais à être proclamé roi, créant ainsi une nouvelle dynastie, les Carolingiens. Il est le fils de Charles Martel et le père de Charlemagne


768 - 771 : Carloman Ier, né en 751 à Soissons, mort le 4 décembre 771 à Samoussy dans l'Aisne, fut roi des Francs de 768 à 771. Il est le fils et successeur de Pépin le Bref.

 

Fils du roi des Francs Pépin le Bref et de Bertrade de Laon, il aurait été associé avec son frère Charles au sacre de leur père en 754 à Saint-Denis1. Après la mort de son père, tandis que son frère Charlemagne est sacré roi des Francs à Noyon le 9 octobre 768, il reçoit l'onction le même jour à Soissons, qui devient capitale de son royaume.

Le partage du royaume entre Carloman et Charlemagne tel que Pépin l'avait prévu, est remis en cause lors d'une assemblée générale des grands feudataires du royaume :

Charlemagne reçoit l'ancienne part de son père : la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine ;

Carloman reçoit celle qui avait été dévolue à son oncle Carloman, à savoir l'Austrasie, l'Alémanie, la Thuringe, et les pays tributaires.

Carloman et Charlemagne ne s'entendent guère. Leur mère Bertrade intervient afin de régler les différends qui opposent les deux frères, en réalisant une alliance avec le duc Tassilon III de Bavière et avec Didier, roi des Lombards. En 770, les deux frères se réconcilient.

À partir de juin 771, pressentant sa mort venir, Carloman cède plusieurs de ses domaines à l'église abbatiale de Saint-Remi de Reims en échange d'une sépulture en son sein. Les causes de sa mort soudaine le 4 décembre 771 en son palais de Samoussy sont incertaines car aucun témoin de l'époque ne donne de précisions, sinon qu'elles furent malheureuses.


768 - 814 : Charlemagne ou Charles Ier dit « le Grand », né le 2 avril 742 (voire 747 ou 748), mort le 28 janvier 814 à Aix-la-Chapelle, est un roi des Francs et empereur. Il appartient à la dynastie des Carolingiens, à laquelle il a donné son nom.

Fils de Pépin le Bref, il est roi des Francs à partir de 768, devient par conquête roi des Lombards en 774 et est couronné empereur à Rome par le pape Léon III le 25 décembre 800, relevant une dignité disparue depuis la chute de l'Empire romain d'Occident en 476.

Roi guerrier, il agrandit notablement son royaume par une série de campagnes militaires, en particulier contre les Saxons païens dont la soumission fut difficile et violente (772-804), mais aussi contre les Lombards en Italie et les musulmans d'Al-Andalus.

Souverain réformateur, soucieux d'orthodoxie religieuse et de culture, il protège les arts et les lettres et est à l'origine de la « renaissance carolingienne ».

Son œuvre politique immédiate, l'empire, ne lui survit cependant pas longtemps. Se conformant à la coutume successorale germanique, Charlemagne prévoit dès 806 le partage de l'Empire entre ses trois fils.

Les deux principaux textes du ixe siècle qui dépeignent le Charlemagne réel, la Vita Caroli d'Éginhard et la Gesta Karoli Magni attribuée au moine de Saint-Gall Notker le Bègue, l'auréolent également de légendes et de mythes repris au cours des siècles suivants : « Il y a le Charlemagne de la société vassalique et féodale, le Charlemagne de la Croisade et de la Reconquête, le Charlemagne inventeur de la Couronne de France ou de la Couronne impériale, le Charlemagne mal canonisé mais tenu pour vrai saint de l'Église, le Charlemagne des bons écoliers ».

 


814 - 840 : Louis Ier dit « le Pieux » parfois « le Débonnaire », né en 778 à Cassinogilum (soit Casseuil près de Bordeaux, soit Chasseneuil-du-Poitou dans la Vienne) et mort le 20 juin 840 à Ingelheim près de Mayence, est roi d'Aquitaine jusqu'en 814, puis empereur d'Occident de 814 à sa mort.

Son surnom, "le Pieux", est lié à sa politique religieuse, nettement plus favorable à l’Église que celle de Charlemagne. Louis réforme les monastères et change de politique à l'égard de la papauté en s'engageant à respecter le patrimoine de Saint Pierre et à ne pas intervenir dans les élections pontificales. 

Quant à son surnom de "le Débonnaire", il n'apparaît qu'une seule fois, durant le haut Moyen Âge,. le superlatif latin mitissimus (« très doux »), étant traduit par « débonnaire ». Mais ce terme est repris en 1275 par un clerc à Saint-Denis nommé Primat dans les Grandes Chroniques de France, puis par d'autres chroniqueurs et historiens qui lui donnent une importance injustifiée.

Son règne est marqué par de nombreuses menaces sur l'unité de l'Empire carolingien : non seulement il doit faire face aux raids des Vikings, mais ses fils se révoltent contre lui en plusieurs occasions.

A sa mort en 840, ses enfants Lothaire, Charles le chauve et Louis le Germanique se disputeront l'empire et en organiseront un nouveau partage avec le "traité de Verdun" en 843.


843 - 877 Charles II dit « le Chauve », né le 13 juin 823 à Francfort-sur-le-Main - mort le 6 octobre 877 à Avrieux, est un des petits-fils de Charlemagne qui se partagent l'Empire en 843. Roi d'Aquitaine durant le règne de son père Louis le Pieux, il est roi de Francie occidentale de 843 à 877 et est couronné empereur d'Occident en 875.

En 840, à la mort de Louis le Pieux, la guerre commence immédiatement entre ses fils. Charles s'unit à Louis le Germanique, contre Lothaire Ier, leur frère aîné, qui aspire à les exclure du partage de l'Empire, ainsi que Pépin II d'Aquitaine, le fils de Pépin Ier d'Aquitaine, qui avait été dépossédé de son royaume par Charles le Chauve. Ensemble, Louis et Charles remportent en 841 la bataille de Fontenoy-en-Puisaye, en Bourgogne. Le 14 février 842, ils renforcent leur alliance en prononçant réciproquement les serments de Strasbourg, prononcés en langue romane et en langue tudesque afin d'être compris par les troupes de l'ouest comme de l'est de la Francie.

Les hostilités cessent avec le traité de Verdun en 843, partageant l'empire de Charlemagne en trois royaumes de taille comparable :

- Lothaire Ier reçoit la Francie médiane, Francia media, de la mer du Nord à l'Italie et est nommé Empereur ;

- Louis le Germanique reçoit la Francie orientale, Francia orientalis ou Germanie ;

- Charles le Chauve reçoit la Francie occidentale, Francia occidentalis, origine du royaume de France.


877 - 879 Louis II le Bègue ou le Fainéant, né vers 846 et mort en 879 est le seul fils survivant à la mort de son père le roi Charles le Chauve.

En 862, contre la volonté de son père, il se marie à Ansgarde de Bourgogne. Ils ont deux fils, Louis III et Carloman II et trois filles, Gisèle, Hildegarde et Ermentrude. Son père l'oblige à répudier sa femme, Louis épouse alors Adélaïde de Paris. Ils auront un fils Charles, qui naît après la mort de son père.

De santé fragile et handicapé par son bégaiement, Louis II ne peut s'imposer comme roi qu'en accordant des cadeaux à ses grands vassaux. Bernard de Gothie (en Septimanie ou Languedoc), les comtes de Poitiers et du Mans refusent de le reconnaître comme roi. Louis II meurt au moment où il entreprend une expédition militaire pour faire obéir le comte d'Autun et de Macon.

 

La capsule de  Lallement Jean & fils marquée Louis XI représente en réalité Louis II


879 - 882 : Louis III, né entre 863 et 865 et mort le 5 août 882, règne sur la Francie occidentale aux côtés de son frère cadet Carloman II.

Louis III est le fils de Louis II dit « le Bègue », et d'Ansgarde de Bourgogne. Il est désigné comme seul successeur par son père, qui le place sous la garde de Bernard d'Auvergne, associé à Hugues l’Abbé et Boson de Provence.

En septembre 879, grâce au soutien des grands de Francie occidentale, le couronnement et le sacre de Louis III et de son frère cadet Carloman sont célébrés en hâte par l’archevêque de Sens Anségise. L'héritage de Louis II est partagé en mars 880 à Amiens. Louis obtient la Neustrie et ce qui restait de l’Austrasie ; Carloman l’Aquitaine, la Septimanie et l'ouest de la Bourgogne. Charles le Simple, fils posthume de Louis le Bègue, fut oublié dans ce partage. Les deux frères parviennent à exclure Hugues, fils de Lothaire II, de la succession au royaume.

 Louis III tomba malade à Tours, s’étant fait transporter à Saint-Denis, il y mourut au mois d’août 882. Son frère Carloman II lui survit et règne seul après sa mort.


879 - 884 : Carloman II, né vers 867, mort le 6 décembre 884 à Lyons-la-Forêt, est le  fils de Louis II dit le Bègue et d’Ansgarde de Bourgogne.

Il règne de 879 - 884 conjointement avec son frère Louis III. Il meurt prématurèment le 6 décembre 884, quelques jours après avoir été involontairement blessé à la jambe par un coup de boutoir donné par un des vassaux au cours d’une partie de chasse au sanglier dans la forêt de Bézu. Disparu à l’âge de dix-sept ans, il est inhumé à Saint-Denis. Carloman II ne s’est pas marié et n’a donc pas de descendance.

Charles, le dernier fils de Louis II le Bègue, étant trop jeune, les grands du royaume appellent l’empereur Charles III le Gros pour assurer la régence.


885 - 887 : Charles III dit « le Gros », né en 8391 à Neudingen (de), près de Donaueschingen, et mort le 12 ou 13 janvier 888 au même endroit1, est un prince et souverain carolingien.

Par captation inopinée de l'héritage de ses frères aînés Carloman et Louis, ce troisième fils de Louis le Germanique, héritier de l'Alémanie à la mort de son père, devient un puissant roi de Francie jusqu'à sa destitution à Trebur en 887, et empereur d'Occident de 881 à sa mort en 888. Les historiens distinguent l'accumulation de charges royales, d'abord roi d'Italie en 879, puis pleinement roi de Francie orientale en 882 en même temps que roi de Lotharingie, enfin après la mort du roi Carloman, fils du roi Louis le Bègue et l'appel des aristocrates neustriens, roi ou régent de Francie occidentale en 885. Charles le Gros est le dernier souverain carolingien à avoir réuni sous son sceptre après 884 l'ensemble de la Francie. Incapable de restaurer ordre, paix et justice autrement que par la brutalité ou la férocité sanguinaire, l'empereur tourmenté par l'absence d'héritier légitime et une santé mentale défaillante est destitué en 887 de toutes ses fonctions royales, à l'exception de la dignité impériale d'obédience pontificale, par une diète des grands dignitaires. Il a été inhumé selon ses vœux de jeunesse au monastère de Reichenau situé sur une île du lac de Constance.


888 - 898 : Eudes, né après 852 et mort le 3 janvier 898, comte de Paris et marquis de Neustrie fut roi des Francs de 888 à 898. Sa conduite héroïque lors du siège de Paris au cours de l'hiver 885-886 contre les Vikings lui valut d'être choisi comme roi des Francs pour remplacer Charles III le Gros, empereur d'Occident, et roi des Francs en titre à cette époque.

En effet, les barons d'Occident se refusent à porter sur le trône l'héritier carolingien en titre, le fils posthume de Louis le Bègue, un enfant de 8 ans, Charles. Ils lui préfèrent l'un des leurs, Eudes, comte de Paris. Dès son sacre, le roi Eudes reprend la lutte contre les Normands et vainc ceux-ci à Montfaucon, en Argonne, le 24 juin 888. Mais les Normands reviennent en force et Eudes se résout à faire comme ses prédécesseurs, autrement dit à acheter leur départ.

Eudes doit combattre également le jeune Charles qui revendique sa place. En 893, il profite d'une expédition d'Eudes en Aquitaine pour se faire couronner par l'archevêque Foulques à Saint-Rémi de Reims. Après plusieurs années de guerres, Eudes et son rival concluent un arrangement.

 


898 - 922 : Charles III, dit « le Simple » (dans le sens de honnête, sincère, franc, doux, pur, convivial  et non sot ou simplet) né le 17 septembre 879, mort le 7 octobre 929 à Péronne, dans la Somme, est roi de Francie occidentale de la fin du IXe et du début du Xe siècle.

Ce fils posthume du roi de Francie Louis II « le Bègue » († le 10 avril 879) et de sa seconde épouse Adélaïde est facilement écarté du trône par les grands du royaume après la disparition, en 882 et 884 de ses demi-frères issus du premier lit royal, Louis III et Carloman II. Charles est placé en 885 sous la tutelle de l'empereur Charles III le Gros car les impératifs de défense en cette période troublée, ne paraissant guère compatibles avec l'accession au trône d'un tout jeune enfant. 

Sacré roi des Francs occidentaux le 28 janvier 893, le jeune Charles ne peut régner sur l'ensemble du royaume qu'en janvier 898 date de  la mort d'Eudes (successeur de Charles III le gros). Sous son règne, de puissantes principautés en Flandre, Bourgogne, Aquitaine et France robertienne affirment leur indépendance. Le pouvoir royal éprouve ainsi d'énormes difficultés à s'imposer en raison des multiples rivalités de pouvoir.

La fin du règne, qui voit la prédominance d'un conseil régalien d'origine lotharingienne, est catastrophique : Charles est déposé par les grands du royaume le 30 juin 922 et sa bonne volonté pacificatrice est abandonnée. Le souverain est capturé lors d'un guet-apens organisé par Herbert II de Vermandois, qui le laisse végéter en captivité à Péronne jusqu'à sa mort en 929.


922 - 923 : Robert Ier (né vers 860 - mort le 15 juin 923) est élu roi de Francie occidentale en 922. Fils cadet du comte d'Anjou Robert le Fort (vers 815/30-866), il est le frère d'Eudes et le grand-père d'Hugues Capet.

 

Devenu roi en 888, son frère Eudes le nomme à la tête de plusieurs comtés, y compris le comté de Paris et la marche de Neustrie. Il ne revendique pas la couronne de France quand son frère meurt en 898, reconnaissant les droits à la succession du roi carolingien, Charles III le Simple.

La paix entre Charles III et Robert se prolonge jusqu'en 921.

Le clergé et les nobles s'irritent contre le roi Charles III proche du comte Haganon, qu'il comble de faveurs. Avec l'appui des nobles les plus puissants, Robert attaque le roi Charles qui s'enfuit en Lorraine. Robert est alors couronné roi des Francs à Reims par l'archevêque de Sens, Gautier, le dimanche 30 juin 922. Charles rassemble une armée et marche contre Robert qui le 15 juin 923 est tué après moins d'un an de règne par Fulbert (ou Faubert, Foubert) au cours de la bataille de Soissons, pour d'autres chroniqueurs  Robert périt de la main même de Charles.

Grâce au courage et au sang-froid du fils de Robert, Hugues le Grand, la victoire revient au clan des Robertiens, empêchant le roi Charles III de récupérer sa couronne.


923 - 936 : Raoul Ier est le gendre de Robert Ier

Robert Ier meurt en 923, son fils Hugues le grand est trop jeune pour régner, les grands élisent alors Raoul, beau-frère de Robert.

Pendant les six premières années de son règne, Herbert de Vermandois détenant Charles III prisonnier, il menace de le libérer si Raoul ne satisfait pas ses prétentions.

En 929 Charles meurt en détention, Raoul peut enfin répondre librement à son vassal.

Pendant une grande partie de son règne, il continuera à lutter contre les Normands.

Il meurt en 936 sans héritier, le pouvoir devrait passer à Hugues le grand fils de Robert Ier, mais ce dernier refuse la couronne et contribue à faire revenir en France Louis IV d’Outremer et le place sur le trône.


936 - 954 : Louis IV d'Outremer, fils de Charles III le simple et d'Odgive, qui est la fille du roi du Wessex, il part en exil en Angleterre après la défaite de son père. Mais à la mort de Raoul, Louis IV est rappelé en France et couronné roi à Laon, avec le soutien du fils de Robert 1er, Hugues le Grand. 

Hugues porte alors le titre de duc des Francs. C'est un des plus puissants seigneurs du royaume et rapidement, il cherche à en prendre le contrôle.

C'est pour le vaincre que Louis IV s'allie à Othon 1er, roi d'Allemagne, Hugues est battu, condamné par une assemblée ecclésiastique, et reconnaît Louis IV comme roi en 950. Ce dernier étant mort en 954 d'une chute de cheval, son fils Lothaire IV lui succède. 


954 - 986 : Lothaire né en 941 à Laon, est le fils et successeur de Louis IV d’Outremer, il ne monte sur le trône de France qu’après avoir été "élu" par les grands et sacré à Reims le 12 novembre 954 (selon la volonté de son père Louis IV de France, son frère ainé Charles a été écarté de la succession). 

Lothaire, cousin de l'empereur Otton II et  d'Hugues Capet, n'a que treize ans lorsqu'il succède à son père. Il règne d'abord sous la tutelle du duc des Francs Hugues le Grand (père d'Hugues Capet) et de son oncle Bruno, archevêque de Cologne et duc de Lorraine. 

 

Devenu adulte, Lothaire essaie de se dégager de l'influence allemande, mais son frèreCharles s'allie avec leur cousin l'empereur Otton II qui lui offre la Basse-Lotharingie. Lothaire lance alors en 978 une expédition contre Otton II, qui riposte en envahissant une partie du territoire français. Les troupes germaniques mettent le siège devant Paris mais, face à la résistance de l'armée royale menée par le duc des Francs Hugues Capet, Otton II et Charles lèvent le siège et retournent à Aix-la-Chapelle. En 984, Lothaire essaiera en vain de reprendre la Lotharingie.

il meurt subitement en 986 à l'âge de 45 ans.

Lothaire a épousé en 966 Emma d'Italie (belle-fille de l'empereur Otton Ier). Ils ont eu deux enfants, Louis V de France qui succède à son père, et un autre fils mort jeune.

 


986 - 987 : Louis V dit « le Fainéant »  né vers 967 et mort le 21 mai 987 à Compiègne, est un roi de France qui a régné de 986 à 987. Il est le dernier roi de la dynastie des Carolingiens. Il est le fils du roi Lothaire de France et d'Emma d'Italie.

En 978, alors qu’il n’a que onze ans, son père le fait couronner roi pour assurer sa succession. Louis V est marié en 982 à Adélaïde d'Anjou, plus âgée que lui et veuve d'un premier mari. Le mariage fut annulé deux ans plus tard.

Début mars 986, le roi Lothaire meurt et Louis V lui succède pour une courte période car, le 21 mai 987, il meurt des suites d'une chute de cheval.

Louis V n'a pas de descendance, son oncle Charles de Lorraine (frère du roi Lothaire) est écarté de la succession, et les grands du royaume élisent Hugues Capet, le premier roi de la dynastie des Capétiens.


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